Les SCIC, du nouveau dans la tradition coopérative creusoise

Une entreprise agissant pour le territoire, co-gérée par ses habitants, ses salariés, les collectivités locales : rêve ou réalité ?

Habitants et salariés sur le développement de logements - SCIC L'Arban

Habitants et salariés sur le développement de logements – SCIC L’Arban

C’est bien une réalité, grâce au statut de Société Coopérative d’Intérêt Collectif, créé il y a vingt ans au niveau national. C’est une réalité vécue en Creuse (4 SCIC ont été créées depuis l’existence de ce statut d’entreprise), et envisagée par d’autres acteurs, tiers lieux, collectivités, entrepreneurs, associations culturelles et de l’environnement.

C’est pour faire un point sur l’expérience de ces coopératives qu’une trentaine de personnes se sont réunies à Jarnages, Vendredi 8 octobre dernier. Cette session, proposée par le DLA Creuse, le Décapsuleur et l’URSCOP Nouvelle Aquitaine,  a permis à plusieurs porteurs de projets, élus, institutions de décortiquer l’expérience de deux SCIC existantes sur le territoire et qui ont accepté de témoigner : la SCIC l’Arban, agence d’urbanisme rural et coopérative immobilière, et la SCIC la Maison d’à Côté, qui porte un projet de tiers lieu de soin et de lien social à La Souterraine.

 

Monter une SCIC : Pourquoi et comment ? Les témoignages de Stephane Grasser (SCIC L’arban) et de Christelle Orange (SCIC La maison d’à côté) on permis d’aborder les questions du pourquoi et du comment à partir de vécus précis :
– voir notamment l’article de l’Arban dans le dernier numéro de la Revue des Tiers Lieux ;
– voir aussi la présentation du parcours de La Maison d’à Côté

Quelles particularités du statut SCIC ?

Multisociétariat au sein de la SCIC La Maison d'à Côté

Multisociétariat au sein de la SCIC La Maison d’à Côté

Voir ici le Guide Créer une Scic .
Un statut complexe mais souple et qui sait s’adapter, selon l’Union Régionale des SCOP, qui a présenté ses principales originalités. Celles-ci résident dans le multi-sociétariat, puisque à l’instar des SCOP, les salariés ont de facto une voix au sein de la gouvernance de la société, mais s’ajoutent à cela la représentation nécessaire des usagers et d’une troisième catégorie de partie prenante, qu’elle soit (au choix) une collectivité, une association, des entrepreneurs, des financeurs.

 

 

 

Session SCIC 8 OCT